La trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie

Au Pilori, 21 février 1941 (signé P.R., initiales de Paul Riche=

Notre collaborateur J. Marquès-Rivière, l’auteur apprécié de tant d’ouvrages sur l’occultisme et la Franc-Maçonnerie, publie chez Jean Renard une nouvelle édition, revue et augmentée, de son fameux livre : La trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie dont nous appréciâmes la première version en 1931.

La nouvelle édition comporte une série de documents nouveaux de la plus grande importance. Les textes cités, les « planches », photographiées, prouvent irréfutablement la responsabilité de la secte maçonnique dans les malheurs de notre pays.

Entre autres, une lettre adressée à toutes les loges par le Grand Orient de France et célébrant victorieusement la réforme pour « inaptitude psychologique » de l’objecteur de conscience.

Gérard Leretour  nous a particulièrement frappé. La Maçonnerie se faisait gloire d’antimilitarisme, de pacifisme utopique, d’antireligion, de négation métaphysique. Société de libre pensée, elle ne pouvait rassembler que des médiocres, des fumeux, des arrivistes, des fripouilles, des badauds et des fous. Les plus dangereux des Maçons, à la lumière des faits, apparaissent encore des sincères naïfs dont se servaient habilement les dirigeants de la secte, qui entraînaient le petit peuple abusé des initiés primaires vers les utopies du jour.

Un autre document sensationnel est l’aveu effarant que fit une certaine loge « la Montagne » de la décomposition de l’organisme. L’union spirituelle ne régnait pas chez les francs-maçons, la solidarité dans le mal les cimentait davantage.

Cet ouvrage nous semble contenir les éléments les plus complets, les plus solides et les plus modernes qui aient été publiés sur la question.

Le public y trouvera des textes datant de 1940, à la veille de la débâcle et du décret de dissolution des Sociétés Secrètes.

Nous ne pouvons faire mieux que de laisser l’auteur présenter sa conclusion avec laquelle nous sommes entièrement d’accord :

« Sur tous les plans, la Maçonnerie était condamnée : que ce fut par la place prépondérante qu’elle avait prise dans la réaction conservatrice du pouvoir, car rien n’était plus conservateur que les radicaux et les socialistes, avocats et gens d’affaires pour le plupart ; que ce fut par la prime cynique offerte au moindre effort aux recommandations, à la tromperie ; que ce fut par l’œuvre de démoralisation spirituelle que le laïcisme a fait à travers ce pays ; que ce fut par ses attaches internationales avec des éléments qui se moquaient du désordre général pourvu que leurs intérêts particuliers fussent sauvegardés ; que ce fut par sa veulerie stérile qui a fait des Français un peuple de bavards égoïstes, orgueilleux et fats, fiers d’un système pseudo-démocratique qui donnait l’illusion à ces pauvres fous de diriger la machine gouvernementale ; que ce fut par son idéologie anticléricale, antihitlétienne, antifaciste, anticeci, et anticelà qui a provoqué la guerre et arrêté toutes les possibilités de paix depuis 1918, sur tous les plans, la Franc-Maçonnerie était jugée et devait disparaître. Et comme elle avait lié son destin à celui de la France, elle a entraîné celle-ci dans sa chute ».

Livre indispensable pour mesurer l’étendue du mal maçonnique.

P.R.

La trahison spirituelle de la F.-M. – J.Marquès-Rivière, chez Renard, 1 vol. 20 fr.