Au Pilori, 1er mai 1941, signé Paul Riche
L’enjuivé fleurit en France comme la mauvaise herbe.
Cette cervelle en friche s’est laissée envahir par des broussailles de préjugés judaïsants. Gogo, naïf, entêté, harmonieux, rétif, dédaigneux, bel esprit, hypocrite, l’enjuivé protège son Juif. Il en veut. Il en reveut. Et de le plaindre. Et de bêler contre nous : « Si les Juifs quittaient la France, nous n’aurions plus cette belle odeur libérale d’aimable pourri, qui fut le charme de la République petite et grande bourgeoise. Que ferions-nous sans nos Juifs ? J’aime mon Juif ! Je l’adore ! C’est mon toutou ! Mon fétiche ! Mon numéro 13 ! Mon grand masseur chéri ! Mon mignon ! Mon crépu gentil ! Ma nounou ! Mon peton joli ! Ma poupée youtre ! Mon oreiller ! Cher Abraham ! Doux Moïse ! Cohen adoré ! Reste ! Revienst ! Encore ! Jusqu’à plus soif ! Toi, rien que toi ! »
Ah ! Jupiter !
Quousque tandem… ! Jusques à quand, badauds, benêts, bêtas, bougres de billes-en-buis, ou sentimentalement le rôle de paillasson du Juif ? Sont-ils vraiment si doux, les pieds youpins sur l’échine ? Dont le de volupté. Chacun son goût.
On peut diviser les enjuivés en plusieurs catégories : les uns le sont par ignorance, les autres par conviction, d’autres par intérêt. Ces stupides goïm, bluffés par la malignité d’Israël, piaillent comme des paons quand on leur dit qu’ils font partie d’une conjuration d’ensemble admirablement orchestrée et dirigée :
— Moi ? À la solde des Juifs ! Pour qui nous prenez-vous ? Ma défense des israélites est purement désintéressée. Ce n’est pas comme votre antisémitisme suspect.
Et de nous traiter abondamment de voyous et de vendus.
Notre collection de lettres anonymes provenant des suppôts d’Israël augmente régulièrement en nombre et en qualité d’injures.
Tant mieux, le pus sort de l’abcès.
Distinguons donc parmi nos amoureux de la race faisandée.
L’enjuivé n°1 ignore totalement la question juive. Anticapitalistes convaincus, il s’imagine que l’antisémitisme est un procédé habile du haut patronat ou des partis de la défunte extrême-droite pour faire dévier la lutte engagée contre le capitalisme vers des questions secondaires. « Moi, les Juifs, connais pas ! Sept contre les patrons que je lutte : juifs ou pas ! Et d’abord, je ne veux pas me battre contre les petits, seulement contre les gros. Abat le capitalisme ! De Wendel ou Rothschild, c’est tout un ! »
Ce communiste a tort. La haute bourgeoisie française, épuisée de paresse, n’arrivait pas depuis 20 ans à faire « suer » à son argent plus de 5 %. C’est le Juif, avec ses procédés ingénieux, qui a retardé l’agonie du capitalisme d’au moins 50 ans, plongeant la classe ouvrière dans d’épouvantables souffrances. La révolution sociale se serait effectuée beaucoup plus tôt sans l’habileté machiavélique des Juifs qui ont trouvé mille moyens artificiels de maintenir le prolétariat en état de sujétion. Amis ouvrier, contre le capitalisme, d’accord, 100 % avec vous ! Mais les agents les plus remuants du capitalisme sont les Juifs. Ne les manquons pas.
Quant aux petits Juifs, meneurs de syndicats ou marchands noirs, ils font le jeu des gros. Et puis, il n’y a pas de petits Juifs. Tout brocanteur, tout pouilleux juif a, dans sa paillasse, plus d’argent malhonnêtement extorqué au « goïm » que le moindre travailleur français n’a d’économies.
Grands ou petits, les Juifs sont des parasites. Français, débarrassons nous de nos poux !
L’enjuivé n°2 est le monsieur « fortiche » en philosophie qui prétend que tout homme en valant un autre, un Juif vaut bien un aryen. N’empêchons pas ce raseur de se ravaler lui-même au rang de sa propre infériorité de pensée. Il fut aussi des savants qui prétendirent que l’homme descendait du singe. Nous n’avons pas vu jusqu’à présent un peuple de singes, de sauvages, de primaires ou de Juifs, capables de construire des cathédrales ou des temples, une nation, une civilisation. Non ! Un homme n’en vaut pas un autre. Seules les œuvres des peuples prouvent ce qu’ils sont. Les hommes de race blanche prouveront leur valeur dans l’avenir autant et plus encore que jadis, n’en déplaise à notre philosophe talmudique.
L’enjuivé n°3 est le sentimental qui connaît personnellement un Juif. Ah ! Celui-là ! Impossible de déloger le Juif de son cœur, de ses sens, de sa peau. Il est malade physiquement d’intoxication juive. Le youpin le cajole, le flatte, lui prête de l’argent, lui fait des cadeaux, s’installe chez lui, promène les enfants, séduit la bonne, fait risette à sa femme, la pilote au théâtre, au cinéma, aux courses, au marché aux puces, fait les courses, ramène les victuailles du marché noir. C’est un copain. C’est un époux. C’est une maîtresse. C’est un boulet doré et charnel rivé indéfectiblement au pied ou au cou de l’enjuivé. Rien à faire pour le guérir. Il est enjudaillé jusqu’à la mort. Le Juif est roi dans cette maison là.
L’enjuivé n°4 est le gaulliste, particulièrement fielleux, qui ramène tout à sa haine de l’Allemagne. Depuis quelques jours — depuis cette fessée magistrale des manœuvriers anglo-américains en Yougoslavie et en Grèce, nous recevons des lettres de ce genre :
« Nous aimons pas l’Angleterre, mais nous détestons l’Allemagne ».
Il veut, le naïf, rétablir l’Europe dans son désordre précédent, reconstituer des traités de Versailles, de Westphalie ou autres mirages. Dévirilisé, abruti de haine aveugle, incapable de penser autre chose que des injures vis-à-vis de l’occupant, il mêle sa fureur rancunière à l’espérance de voir triompher n’importe quelle cause injuste pourvue qu’il échappe à la torture d’un ordre nouveau dominant sa petite anarchie individualiste.
L’enjuivé n°5 est sourd, aveugle, insensible, impénétrable, invulnérable à la question juive. Qu’on ne lui en parle pas. Qu’on ne lui demande rien. Il ne veut pas la connaître. Dès que vous prononcez le mot « juif » devant lui, il se bouche les oreilles. « Vous ne me rendrez pas antisémite ! » Qui songe à cela ? On cherche à éveiller son attention, à lui montrer le mal, à lui ouvrir les yeux, à le faire réfléchir. Peine perdue. Il s’en tient à son ignorance volontaire, à sa petite conviction intime. Pour lui, il n’y a pas de question juive, ni en France, ni ailleurs ; il n’y en aura jamais. Semblable au hérisson qui se met en boule dès qu’il a peur, notre enjuivé se barde d’indifférence. Tous les arrosoirs de conseils chaleureux ou de documents probants qu’on déversera sur lui n’ébranleront pas son refoulement obstiné. Laissons cet entêté remâcher sa béatitude fumeuse. Il crèvera dans la surdité.
L’enjuivé n°6 est le journaliste, avocat, écrivain ou politicien qui s’est compromis publiquement avec des Juifs pendant nombre d’années.
Ex-membre du comité de la L.I.C.A., ex-président de ceci, ex-secrétaire de cela, ayant écrit des tas d’enjuiveries, il s’est embourbé. Impossible à lui de refuser le serment de main d’un Juif. Impossible de le combattre. Le sable mouvant de la compromission l’engloutira tout entier. Adieu, ministre, député, avocat judaïsants, vous en avez jusqu’au cou. Encore un peu, la tête y passera. Vous prétendiez nous faire assimiler les Juifs ? Ce sont eux qui vous ont mangé. Et votre pensée squelettique ne pourra plus servir à rien. Tant pis. De profundis !
L’enjuivé n°7 l’est par intérêt. Son patron juif lui a confié la gérance de son commerce. Homme de paille, complaisant, c’est lui maintenant qui à la signature des chèques, des traites, des lettres et des effets. Il commande orgueilleusement au personnel de la maison. Il fait figure de chef. Il gagne trois cents francs par mois de plus qu’hier, juste de quoi boucher l’augmentation du prix de la vie. Il endosse toutes les responsabilités de l’affaire. Si elle est bénéficiaire, il aura le droit de signer les bilans. Si elle fait faillite, il sera le condamné. Cette bonne poire de goy fera tous les frais de la « combine ». À vendre son droit d’aryen pour un plat de lentilles, on n’y gagne la servitude — et des mois de prison— qui sait !
Ce n’est pas Paris qui maintiendra les youpins sur le trône. On commence à comprendre ici qu’il est passé en 1939, dans les hautes sociétés secrètes israélites qui dominaient notre franc-maçonnerie d’enjuivés, un mot d’ordre d’agression contre l’aryen, venant des grands Kahals internationaux. La France était colonie juive. L’homme de la rue, ankylosé autrefois par les préjugés antiracistes commence à pouvoir le dire, le proclamer, s’en agacer tout haut.
D’autant plus que les Juifs rentrés à Paris comme des reptiles relèvent la tête cyniquement. Ils publient même un journal ! Parfaitement. Nous l’avons entre les mains. Il s’intitule : « Informations Juives ». Il est édité au 17 de la rue Saint-Georges, au siège du Grand Consistoire. Il est imprimé 18, rue Bleue. Il est distribué dans toute la zone occupée, par la poste. Cinq bureaux d’inscriptions pour la défense des intérêts juifs sont ouverts en plein Paris : 60, rue Rodier (9ème) ; 9, rue Vauquelin (5ème) ; 14, place des Vosges (4ème) ; 75 rue Julien-Lacroix (20ème) et 17, rue Saint-Georges (9ème) !!! C’est un comble.
D’un bout à l’autre de la région parisienne, ce n’est qu’un cri : les Juifs rentrent ! Ils se réinstallent ! Ils continuent comme par le passé ! Rien n’est changé ! On n’y touche pas ! Ils ont même plus de facilités que les aryens ! Leur argent leur a coûté moins de scrupules. Il leur ouvre davantage de portes !
Et tous les enjuivés de les aider dans le « bédide commerce ». Aujourd’hui comme hier, les Juifs tiennent le marché noir, le petit et moyen négoces, la Banque, voire des journaux, par personne interposée.
Crions dur la vérité sur les toits. Débouchons les oreilles. Ouvrons les yeux. Secouons les faibles, les hésitants, les inconscients.
Le Juif vous menace de plus en plus. Réveillez-vous.
Paul Riche