Tirez les premiers, Messieurs les Anglais

Au Pilori, 29 mai 1941, signé Paul Riche

La radio youtre de Londres nous a menacé l’autre soir de bombardements éventuels sur Paris si nous collaborions effectivement à la construction de la nouvelle Europe. Il y fut dit textuellement : « que Paris ne serait plus considérée comme ville ouverte, si…, etc… ». On nous promet des Spitfire et des Blenheim munis d’engins explosifs et incendiaires. On veut violemment détourner la France de son destin, faire couler du sang français pour l’intérêt anglais, détruire quelque chose de notre sol et de notre chair, nous blesser, nous abattre quand nous défendons — pour une fois— notre pays, notre continent, notre avenir.

Bien.

Le Juif Boris, le Juif Weisskopf, le Juif Cassini dit Cassin, les Juifs Schumann et Berheim de la radio aux listes de Londres nous mettent en demeure de céder à leurs vomissements de haine. Les Juifs Rappoport, Weill, Porger, Recheinbach, Torrès, Rozan, Mathews, Tolge, de l’état-major de de Gaulle ne trouve rien de mieux que de bombarder Paris pour obliger la France à se remorquer derrière les financiers anglo-américains.

Ces bandits internationaux, ces têtes crépues aux faces simiesques, ayant à leur disposition des engins de mort, n’hésiteraient pas à faire de fraîches victimes françaises pour assouvir leur sadisme.

Nous nous indignons pas. Notons le danger.

Nous savons ainsi que si nous voulons collaborer, puisque nous voulons collaborer, puisque nous devons collaborer, puisqu’il est de notre intérêt, de notre avenir, de notre destin, d’être un des facteurs puissants de l’Europe de demain, puisque, selon le mot du Maréchal, la France reste souveraine, prétend le rester, défendre son sol, ses hommes et ses biens contre ces assaillants anglais, nous serons meurtris, bombardés, assiégés, bloqués, voués aux injures, aux coups, à la destruction.

Rien ne peut plus nous surprendre de la part de l’Angleterre.

Après Dunkerque, après Mers-el-Kebir, après Dakar, après le Gabon, nous savons définitivement à quoi nous en tenir.

Seuls, les incurables sourds et aveugles qui sévissent encore dans certains coins de quartier, n’ont pas entendu les coups de mitrailleuses frappant les marins du « Bretagne », n’ont pas vu les corps mutilés de nos matelots du « Provence », n’ont pas ressenti les chocs qui ont frappé nos officiers des aérodromes de Syrie.

Les pirates qui brûlèrent Jeanne-d’Arc, qui nous ravagèrent pendant des siècles, qui nous volèrent le Canada et les Indes, qui jetèrent bas notre empereur Napoléon, qui maintinrent l’Europe en état d’agressivité intérieure, à leur profit, qui réduisirent en esclavage le monde entier sous le couteau de ses banquiers juifs, qui ont fait depuis toujours que piller, trafiquer, rafler, appauvrir, ne peuvent pas agir autrement envers nous qu’en tuant nos honnêtes enfants qui défendent notre bien moral et matériel. Hier, nos soldats et nos marins. Demain, nos civils, peut-être…

La City se sent traquée. Wall Street voit déjà sa perte. Roosevelt s’affole après Churchill. La bande internationale des gangsters du sterling et du dollar prévoit son châtiment. Attention aux ruades. Quand crève la bête méchante, elle cherche à lancer, avant son agonie dernière, le coup brutal du démon.

C’est pourquoi nos petits, nos mères, nos femmes, nous-mêmes, sommes menacés dans le ciel. Il nous faudra nous protéger, souffrir encore, voir se détruire nos biens, voir disparaître quelques-uns de notre peuple. Sans rien pouvoir dire ni faire, car nous n’avons plus de riposte. Les poings serrés, le cœur contrit et gonflé d’impuissance, nous allons supporter qu’on nous pilonne à coups d’explosifs fulgurants, qu’on mette le feu à notre ville et ses faubourgs, à ce Paris que les Allemands de 1940 ont respecté dignement et où chacun a retrouvé ses biens protégés !

Paris, « notre Paname », est visé par les avions anglais. Paris, ses titis, ses garçons et filles sera peut-être blessé demain par la volonté d’infâmes Juifs londoniens. De ce rocher britannique, aussi dur que le cœur de l’odieux Churchill, partiront des avions porteurs de mort qui viendront cracher le feu sur notre capitale d’Île-de-France, Paris serait la victime innocente et sans défense, offerte aux coups de la brute d’outre-Manche !

Chiens ! Vous n’êtes que des chiens, messieurs les Anglais : vous et vos Juifs !
Il semble que nous n’ayons aucun moyen de nous protéger.
À moins que nous ne fassions, pour une fois, preuve d’esprit de décision.

À un homme raisonnable, on parle un langage raisonnable. À une brute, on oppose les moyens qui la tiennent en respect. À un fauve, ont fait goûter la gifle de la cravache et la cuisson du fer rouge.

Nous allons donc parler à ses bouledogues de Londres le langage qui leur convient :

« Messieurs les Anglais,

« Vous prétendez bombarder ce Paris et sa banlieue, si malgré vous nous commençons à remonter la pente de nos faiblesses, à reconstruire nos ruines, à faire nos premiers pas dans l’Europe nouvelle, vers notre avenir français. Cette menace nous honore. Nous relevons le défi. Faites ce que bon vous semblera. À votre aise. Voici notre ville, ses toits, ses palais, ses églises, ses richesses, ses usines. Voici nos ouvriers, nos écoles, nos maisons. Voici notre peuple. À votre disposition. Frappez. Paris est une ville ouverte à vos coups.

« Mais, nous avons également parmi nous — pour notre répugnance— un certain nombre de vos congénères juifs, quelques milliers, quelques dizaines, quelques centaines de milliers.

« Nous avons aussi nos organisations antijuives, nos équipes, nos hommes pleins de volonté et de feu. Nos moyens d’action, nos listes de Juifs.

« Jusqu’à présent, ces équipes n’ont pas fonctionné. Vos violences n’ont été que verbales. Pas un Juif n’a été frappé, ni même insulté. On a pas tiré le poil de la barbe d’un rabbin. On n’a botté ni un séphardi, ni un eskenazi, ni un kalmouck. Vos Lévy, vos Cohen, vos Pollacks grouillent en paix. Ils font le marché noir. Ils traficotent. Ils nous dégoûten. Nous les méprisons. Mais nous les avons laissés vivre.

« Vos gros Juifs sont également en place. Worms est à Paris, David-David Weill est à Vichy. Rueff quelque part en France et tutti quanti.

« Où qu’ils soient, ils sont à portée de notre main.
« Commencez-vous à comprendre, Messieurs les Anglais ?
« Pour une fois, les Juifs vont servir à quelque chose.

« Vos youdis de Londres nous menace de vos bombes. Nous ne pouvons réagir contre eux. C’est dommage. Nous réagirons donc contre ceux de Paris.

«  Nous appliquerons la loi juive : celle du talion. Pour un œil français, trois yeux juifs. Pour une dent de chez nous, trois dents youtres. Pour un mort aryen, trois cadavres juifs. Pour cent tués à Paris, trois cents victimes israélites.

«  Nous ne vous menaçons pas. Nous vous disons simplement ce que nous ferons, si vous mettez, vous, vos menaces à exécution.

« Nous sommes sûrs que notre proposition est assez simple que vous la compreniez.

« Et nous ne nous excusons pas de ce procédé sans grandeur. La lutte contre vous ne peut être que basse. Il n’y a pas de panache à poursuivre des rats, à lutter contre la vermine, à attaquer un mal général. Notre grandeur est dans notre décision totale de nous protéger par n’importe quel moyen.

« Nous le ferons. Le lendemain de votre premier bombardement. Il suffira d’un coup de téléphone d’un de nos chefs pour que nous nous mettions au travail. Nous pensons ainsi vous réfléchirez avant de commencer.

« Donc, c’est bien entendu : trois pour un.
« Vous êtes bien avertis :
« Nous ne leur répéterons plus.
« Et maintenant : tirez les premiers, Messieurs les Anglais ! »

Paul Riche