Une campagne de presse et de chaire a commencé imprudemment, la semaine dernière, dans certains recoins des deux zones (recoins de ghetto à façade de sacristie). Quelques gaullistes dissimulés sous la soutane s’ingénient à donner de la voix contre les mesures antijuives prises par le gouvernement. Voici maintenant que la chaire plaint les Juifs publiquement, pleure leur prétendue misère, se lamente avec eux sur leur malheur supposé. Rompant, sans autorisation, avec toutes les glorieuses traditions antisémites de l’Église, quelques excités, barrette, calotte ou mitre en tête, font de la propagande démagogique en faveur de l’éternel parasite. Et la foule de béer. Et nos pasteurs de répandre le poison. Et la presse, aux ordres de ces protecteurs de rabbins d’emboîter le pas, nous rabâchant les oreilles du dogme cher à cet ineffable imbécile de Jacques Maritain : la défense de la sacro-sainte « personne humaine ».
Tout ceci cache des intérêts sordides. Les bons chrétiens, indignés, commencent à murmurer. On rencontre le Juif, encore le Juif, et toujours lui, muni d’un certificat de baptême qui est une bonne carte d’identité pour pénétrer dans la cité aryo-chrétienne. Dans un excellent article, la semaine dernière, notre confrère Gringoire révélait que près de 2.500.000 israélites avaient envahi les villes et la campagne françaises. Voilà la véritable cause du malaise profond que nous ressentons quand nous passons de l’autre côté de la ligne de démarcation. Nous n’imaginions pas à quel point nous étions en zone ghetto.
Que les événements aient repoussé dans ce coin d’Europe toute la racaille d’Israël, voilà qui était pour la France un problème plus ou moins facile à résoudre, mais, néanmoins, un problème clair. Il fallait prendre des mesures générales rigoureuses, empêcher cette population sémite de s’infiltrer dans le peuple, d’y exercer une propagande nocive, d’accaparer les produits du sol, d’organiser le marché noir. Il fallait créer de vastes camps de concentration et, faute de pouvoir les exporter dans des colonies à défricher, employer les Juifs aux travaux agricoles sous la direction sévère de fonctionnaires avertis. On aurait pu réussir, à la longue, à utiliser un peu cette masse grouillante d’Hébreux, à lui faire produire une partie de sa nourriture. Ç’aurait été la moindre justice pour les Français qui supportent à l’heure actuelle 2.500.000 bouches inutiles mangeant, non seulement une partie du pain national, mais soufflant dans toutes les oreilles des propos empoisonneurs, précipitant, par leurs astuces, les honnêtes Aryens à la ruine. Le cancer juif, en France, est un mal urgent à opérer. Il faut un chirurgien résolu.
Nous voici loin des prédications imbéciles de quelques pasteurs ignares sur l’intangibilité de la « personne humaine ». C’est une curieuse théorie, discutable en tous points, que de vouloir attribuer à chaque personne humaine des droits égaux. On se demande pourquoi certaines gens d’Église —toujours en retard de 200 ans sur la science métaphysique ou physique— s’intéressent, tout à coup, au sort d’une « personne humaine » qu’ils négligeaient si bien lors des guerres de la Réforme ou sous l’Inquisition. On nous la baille belle avec « la personne humaine ». S’il s’agissait de millions d’Aryens, nos prédicateurs ne feraient pas tant de bruit. Mais il s’agit d’une poignée de Juifs qu’on prétend faire travailler un peu. Toutes les cloches sémitiques se mettent en branle : on persécute « la personne humaine ».
Nous n’avons pas la même opinion de l’humanité que ces docteurs en herbe qui se complaisent tout à coup sous le couvert de l’Église, à faire œuvre révolutionnaire juive en infiltrant dans la société aryenne le poison de l’égalité entre les races et entre les hommes. Et ces docteurs, qui ne connaissent rien à la réalité divine, confondent volontairement « homme » et « humain », prétendant faire passer la forme pour l’individu, la caricature matérielle pour l’être réel, la « personne humaine » pour la « personne divine ».
Nous vivons sur un plan terrestre où nous sommes forcés de constater des différences, des « séries » de races, de classifications en même temps que des imperfections. Il y a dans chaque série de bons et mauvais éléments. Tous les animaux, tous les végétaux ne sont pas utiles. Beaucoup même sont nuisibles. Si « l’ordre » divin apporté par les hommes et, en particulier, par les blancs, ne réduisait par les proliférations monstrueuses de la nature, la terre serait vite réduite au chaos et à la dévastation. C’est parce que pied à pied, les grands conquérants, les grands conducteurs de peuples ont combattu l’effrayante multiplicité des envahissements végétaux, animaux et humains, que la terre du XXème siècle chrétien peut espérer concevoir un ordre plus stable. Si nous retombions, par fatalité, dans les torpeurs des siècles libertaires, nous verrions où nous conduirait le métissage des hommes, des bêtes et des lianes.
Il faut traiter l’humanité comment on traite la forêt vierge. Par le feu, par la hache, et par le choix. La civilisation, c’est le défrichage. La prédication est inutile là où le gros œuvre n’est pas fait. On ne prêche pas devant la brousse, où courent les tigres, les serpents et les bêtes féroces, où grouille la vermine, où pullulent les moustiques. On ne fait pas les prières pour la conservation des nuées de sauterelles, des bandes de rats, des épidémies de phylloxéra. On ne considère pas comme « enfants de Dieu » comme intangibles, comme sacrés, tous les miasmes, tous les insectes dévorants, tous les parasites, toute la sauvagerie de la terre. Ce n’est pas là la création, mais l’ombre qui la recouvre. Dieu, le principe absolu de perfection, n’a pas créé le désordre. Pourquoi, tout à coup, au nom de l’ordre, défendre une « personne humaine » qui est née du chaos ?
Le Juif est à ranger parmi les éléments inutiles de la terre où, seul, l’homme blanc apporte l’ordre. Il fait parti de la mauvaise herbe à brûler, des animaux dangereux ou nuisibles à détruire, des insectes dévorants ou des fauves, de la forêt vierge. C’est pourquoi l’on s’étonne que des prélats compromettent la splendeur de leur robe en dévidant, du haut de la chaire, des inepties grossières. L’Église, si elle veut durer, devra retrouver son esprit créatif aryen du magnifique moyen âge. Alors, les papes en tête, savaient coincer le Juif dans son ghetto. Le mal était muselé. On ne délivrait pas les bêtes puantes pour les lancer dans la foule civilisée.
Au lieu de s’intéresser à ces bêtises séniles, nos prédicateurs feraient mieux de consacrer leurs talents à soutenir des causes plus justes. On attend encore, depuis des années, les paroles qu’il faut, pour condamner les massacres d’hommes blancs organisés par les Juifs, ou par les masses enfiévrées de paroles juives. On attend que du haut de ces chaires, on rappelle que, depuis trente ans, des millions et des millions d’Européens, Aryens, blancs, sont morts tués par des brutes assassines judéo-bolcheviques. On attend que la barrette, la calotte, la mitre ou la tiare fulminent contre les assassins de prêtres espagnols, contre les détrousseurs de cadavres de religieuses ; on attend que ce clergé prosémite dénonce, avec vigueur, la barbarie judéo-américaine, le mercantilisme anglais qui prétend réduire le monde à l’adoration de l’étalon veau d’or ; on attend que des prêtres, en chaire, parlent des deux cent mille morts français jetés dans la tombe par Mandel, Blum et la judéo-maçonnerie ; on attend que des lèvres chrétiennes condamnent l’agression de Mers-el-Kébir, de Dakar, de la Syrie, de Diego-Suarez, où coula le sang vie de blanc de nos marins bretons, de nos nationaux ; on attend qu’un courageux évêque tonne contre l’Angleterre de Churchill, contre l’Amérique de Roosevelt qui massacrent cent quarante civils à Rouen, qui tuent trente Français à Blois, qui écrasent nos villes et nos villages, qui organisent, chez nous, la guerre civile, la révolte et la famine ; on attend que la chrétienté aryenne se tourne contre l’antichrétien, oppose son ordre à la barbarie démocratique ; on attend que des paroles de santé et de justice soient prononcées contre les infirmes de l’esprit et les injustes ; on attend que le baptême soit réservé à ceux qui en sont dignes et non à ceux qui l’achètent ; on attend que l’Église se rappelle sa mission universelle.
Mais il semble qu’on ne doive plus espérer, car, chassés de la politique et du commerce, le Juif a trouvé son refuge dans certaines sacristies, et il monte en chaire, sous la mitre, pour continuer son œuvre diabolique. Il faudra chasser le diable sous tous ses déguisements. C’est protéger à la fois la chrétienté, l’ordre occidental et l’humanisme aryen.
Paul Riche