Socialisme, oui ! Social-démocratie, non !

La bande de vieilles barbes maçonniques et marxistes, qui s’est coagulée autour de journaux conformistes républicains, bêle à qui veut l’entendre (ils ne sont plus très nombreux, les auditeurs de nos anciens ministres : la déception est grande chez les ex-parlementaires) que la France de demain sera socialiste selon le « génie » français !

Nos imbéciles —qui sont aussi des cyniques, des roublards, voire des malfaiteurs, car ils furent de ceux qui poussèrent les masses à l’antifascisme— se rendent-ils compte exactement de l’état de l’opinion publique qu’ils cherchent à séduire ? Jamais la foule ne fut si loin d’eux. Jamais candidats à la députation eurent moins de chance. Le pire mal qu’on pourrait leur souhaiter serait une expérience électorale. Ils verraient combien de voix récolteraient péniblement leurs alléchants programmes de stérile syndicalisme révolutionnaire. On ne pense pas qu’ils puissent rester plus de 30 secondes sur une estrade en période de réunions contradictoires. Et leurs sbires décatis et chauves, habitués à faire la police sénile des convents maçonniques, seraient balayés par la meute hurlante des électeurs affamés d’indignation nationale. C’est à coups de bottes que seraient châtiés ces vieux suppôts du libéralisme qui, depuis un siècle, ne proposent aux foules que la stupide solution sociale-démocrate dans l’espoir de faire durer —au mieux de leurs intérêts personnels— la vieille ploutocratie bourgeoise capitaliste fauteuse de guerre, de misère, de prolétariat, de communisme et de toutes ses conséquences tragiques.

Nos roués imbéciles se roulent dans la farine socialiste européenne pour faire oublier qu’ils furent « Front rouge » et surtout pour dissimuler —ce qui est plus grave— qu’ils n’ont jamais cessé de l’être. Tel hebdomadaire, dont le patron fut un fameux soutien des trusts (si on en juge par la politique financière qu’il accomplit sous Léon Blum, son Juif), affiche volontiers une indignation courroucée contre les fascistes français qui ne se trompèrent pas et même contre les militants de toutes nuances qui ne veulent plus qu’on les trompe. À croire ces vertueux socialistes de toujours, qui nous mentirent autant qu’ils se mentirent à eux-mêmes, le monopole de l’amour du peuple appartient aux fossiles du syndicalisme et de la politique de gauche, aux aventuriers spécialisés dans le néo-socialisme d’avant-guerre, à ceux qui montraient les dents aux trusts en grimaçant jusqu’à ce que les subsides obtenus changent leurs fripes en sourires satisfaits. Quand ces socialistes marxistes furent-ils autres chose que de pauvres phraseurs, batteurs d’estrade, vomissant des mots inutiles ? Quels capitalistes contraignirent-ils à se dévouer au bien national ? Quelles mesures prirent-ils, alors qu’ils en avaient le pouvoir, contre les excès des trusts ? On se demande pourquoi ces employés de la ploutocratie apparaissent, après la défaite, comme les charançons vainqueurs qui ont détruit la récolte et qui attendent la prochaine avec appétit. On ne voit pas aujourd’hui que ces équipes suspectes fassent autre chose que prêcher dans le désert, qu’appeler en vain à l’union sociale des Français qui ont d’autres soucis en tête que de s’affubler des vieux oripeaux du marxisme antinational.

En quoi le socialisme actuel européen, et le socialisme français possible, diffèrent-ils dans leur esprit et dans leurs propos de la vieille conception marxiste de la lutte des classes ou de l’anarchisme individualiste ? Pour tenter de démêler les nuances de cet avenir de l’Europe, il vaut mieux regarder en avant que s’entêter à ressusciter le passé, la bataille de clans et l’éternelle politique du glissement à gauche qui marqua tous les soubresauts de la IIIème République française.

Le socialisme européen d’aujourd’hui est autoritaire partout. Il est national partout et, pourtant, il s’adapte aux conceptions morales, aux traditions ethniques de chaque peuple. Le socialisme portugais est différent de l’espagnol, autant que le fascisme italien est loin de l’hitlérisme. Il n’empêche que la base de chacun de ces mouvements est la même : l’État gouverne le peuple qui ne vote pas mais qui approuve. L’État est représenté par un dictateur à la tête d’un parti.

Ce principe est déjà devenu européen. Il tend à être universel, remplaçant partout l’idée démocratique. C’est ainsi que la sociale-démocratie fait place au socialisme national. L’égalitarisme de tradition juive, paravent de la ploutocratie, s’effondre. Apparaît la hiérarchie de la vieille société aryenne. Hiérarchie du chef et des cadres politiques. Hiérarchie du principe spirituel. Hiérarchie des responsables. On ne voit pas pourquoi le socialisme français échapperait à cette loi commune. On ne saisit pas quel bien pourrait advenir d’une France —îlot démocratique européen— qui continueraient à être agitée par les passions partisanes et courrait promptement à la plus affreuse guerre civile. Une telle France serait obligatoirement un foyer communisant. C’est à quoi nous conduisent impudemment —ou aveuglément—- nous rougeoyants imbéciles, nos socialistes de vieilles obédience marxiste, qui veulent bien accepter l’Allemagne à travers le souvenir du Juif Heine , mais qui grincent des dents devant le parti nazi, fort, antilibéral, dynamique, national autant que social.

La France de demain sera gouvernée par un chef autoritaire ou elle mourra de la mort des démocraties pourrissantes. Il y a des lois de santé pour les peuples comme pour les individus. On ne peut pas impunément se livrer à tous les excès de la débauche capitaliste et républicaine sans payer à la fin le dure impôt de la défaite. Et surtout on ne peut pas espérer qu’une société matérialiste puisse durer de plus de quelques heures dans un monde qui exige des individus un perpétuel renouvellement, un quotidien dépassement d’eux-mêmes.

La social-démocratie —ou république parlementaire— a tout confondu : neutralité, athéisme, laïcité, juiverie, grands principes philosophiques, socialisme égalitaire, etc… chaîne d’erreurs facilement décelables. Nos journaux maçonnisants d’aujourd’hui sont les dernières cornes, sans cesse renaissantes, de cette hydre capitalisto-socialisto-démocratique.

Nous espérons pouvoir les trancher définitivement. Tant pis pour nos enragés sociaux-démocrates ! Notre socialisme, à nous, est basé sur l’homme et sur le corps social en ordre. Le leur est bâti sur l’argent juif et sur la conception juive d’un monde régi par la polytechnique et sur le désordre individualiste. Le nôtre et spirituel, le leur est lourdement technocrate. Le nôtre est français, le leur n’a cherché qu’à jeter bas. Il veut niveler, raser la Montagne sainte, nier l’esprit, vider le sang du peuple. Il veut jeter bas la nation pour ériger la dictature des masses. Quand on voit qui elles ont élu, on frémit en pensant qu’elles pourraient vouloir gouverner par mandataires encore plus incultes.

Paul Riche