« La Presse et les Juifs » par Lucien Pemjean

Au Pilori, 17 avril 1941, signé P.R. (initiales de Paul Riche

Document qui nous remplit à la fois de stupéfaction et de rage ! Nous ne soupçonnions pas le mal si grand ! Devant nous, grâce à Pemjean, s’étale le spectacle de la presse pourrie et juive d’hier. On compte sur ses doigts les hommes intègres, les aryens, les Français de bonne souche. Tout était juif dans les journaux. Tout, tout ! Le livre de Pemjean doit être diffusé abondamment. Le public a le droit de savoir, a le devoir de connaître qui le renseignait au temps de la République des camarades, qui a dirigé l’opinion, qui l’a poussé à la guerre, qui a soutenu les gouvernements dévaluateurs, qui a fait la politique de l’Angleterre, qui a commandité les journaux menteurs, qui a écrit les textes ignobles, qui a assassiné mentalement ce pays : les Juifs, rien que les Juifs !

Les preuves sont irréfutables. La nomenclature des Israélites en place dans les journaux suffit à éclairer complètement le lecteur. Désormais, il ne sera plus possible aux Juifs de nier que, par la voie de la presse, ils commandaient la France.

Lucien Pemjean cite deux ou trois exemples caractéristiques de la domination juive dans la presse : l’histoire de l’Agence Havas y est racontée tout au long, celle de Panama, l’étranglement du Quotidien, l’assaut donné à l’Ami du Peuple, et de nouvelles lumières sur l’affaire de Bazil Zaharoff  avant cette guerre, et ses rapports avec M. de Kerillis .

Livre d’un lutteur et d’un honnête homme !

Document indispensable à ceux que la question juive intéresse et aussi à ceux qu’elle n’intéresse pas encore. Qu’ils apprennent à connaître les Juifs et à se défendre contre eux.

Nouvelles Éditions Françaises : La Presse et les Juifs, 1vol. : 10 francs.

P.R.

Notes de l’éditeur du site :

[1] Sir Basil Zaharoff (de son vrai nom Zacharias Basileos Zarapoulos), (1850-1936) était un marchand d’armes gréco-russe et financier, directeur et président de la société Maxim-Vickers-Armstrong durant la Première Guerre mondiale. On dit de lui qu’il a alimenté les conflits en vendant des armes à des nations ennemies. Il est « caricaturé » par Hergé, le célèbre dessinateur belge, père de Tintin, dans L’oreille cassée sous le nom de Bazaroff, page 33, dernière case .

[2] Henry de Kérillis (ou Henri) (1889-1958), journaliste et politique français. Il est l’un des deux députés non communistes votant contre les accords de Munich (octobre 1938). Il est à Londres le 18 juin 1940 auprès du général de Gaulle à qui il offre ses services, puis part pour New York où il collabore, avec Geneviève Tabouis, au journal français Pour la victoire. Ses articles constituent dans un premier temps un éloge de la Résistance et du général de Gaulle. En 1943, alors que les communautés françaises d’Amérique se déchirent entre giraudistes et gaullistes, il finit par prendre parti en apportant son soutien à Giraud, déplorant « l’intransigeance » qui lui semble venir surtout « du général installé à Londres plutôt que d’Alger ». Lorsque de Gaulle s’impose finalement, il fait titrer « le peuple français désavouera », affirmant que la concentration des pouvoirs civils et militaires entre les mains du Général est contraire aux principes démocratiques. La rupture est décisive et Kérillis voue alors au général de Gaulle une haine féroce. Dans une allusion à ce dernier, il écrit encore : « Ce que le maréchal Pétain a fait, sur le corps blessé de la République, d’autres soldats pourraient être tentés de le faire dans l’avenir, en abusant de leur prestige ou de la force armée qui leur a été confiée ». Il est ulcéré par la présence des communistes dans le gouvernement provisoire. Il leur reproche d’avoir approuvé le Pacte germano-soviétique et d’avoir refusé de servir dans l’armée française. Après la capture de son fils par la Milice française, suivi de sa mort, il met en cause la responsabilité personnelle du général de Gaulle et écrit un violent article, intitulé Pétain faisait mieux, qui n’est finalement pas publié. Son chagrin et son ressentiment furent résumés dans son livre paru en 1945 et intitulé De Gaulle dictateur.