L’heure de la décision

L’Allemagne a précisé, par la bouche de son ministre, M. Rahu, sa position vis-à-vis de la France. En substance, l’invitation qui nous est faite est formelle : « Qui n’est pas avec nous est contre nous. Seuls les actes comptent ».

Vous voici un langage clair que les Français comprendront, espérons-le pour l’avenir de ce pays. Depuis deux ans, inlassablement, malgré toutes les difficultés de part et d’autre, les collaborationnistes sincères s’évertuent à démontrer aux Français que leur intérêts et leur honneur commandent de s’associer — avec tous les risques que cela comporte— à l’entreprise de libération du continent européen. Depuis deux ans qu’avec la même ténacité l’erreur gaulliste (l’argument sournois faussement national), l’erreur communiste (l’argument criminel, faussement populaire) tente de faire dévier les Français de leur route. Le jour est venu, non seulement de préciser ses positions mais d’agir conformément aux idées exprimées. Il faut être pour ou contre l’Allemagne, pour convaincre l’Europe, et qui n’est pas pour est contre. Dès ce moment, chacun prend ses responsabilités, quitte à en supporter les conséquences.

Pour notre part, nous avons expliqué cent fois pourquoi nous étions pour l’Allemagne— car c’est notre manière d’être pour la France.

L’Allemagne 1940 ne représente plus pour nous l’ennemi d’hier, que des germanophobes acharnés — antifascistes ou nationaux— nous désignaient comme le monstre à détruire, comme l’Attila dévorant, comme le massacreur de Français. Il y avait hypocrisie double — ou erreur double— de la part de nos nationaux et de nos antifascistes à nous pousser indéfiniment contre « l’ennemi héréditaire », les uns voulant pulvériser l’Allemagne, revenir à « aux Allemagnes », à un traité de Westphalie impossible à notre époque (car l’Allemagne a grandi et la France a vieilli), accablaient l’allemand de tous les vices supposés de l’esprit germain, opposant le latinisme au « nordiste », la civilisation chrétienne à la barbarie païenne des aryens blonds, nous jetant au nom de tel ou tel poète français contre Nietzsche et les Nibelungen — les autres, poussés par le juif marxiste, s’étaient jetés pendant des années à la tête de la social-démocratie. Mais quand l’Allemagne se réveilla au national-socialisme et commença à distinguer entre les races, ils n’eurent pas assez d’injures pour invectiver les défenseurs de l’aryanisme. Germanophobes de gauche et de droites ont sciemment creusé le fossé imaginaire entre la France et l’Allemagne, hérissant le Rhin de toutes leur haine prosémites, car leurs défis, leurs menaces ou leurs réserves n’étaient faits que de crainte de la force, d’amour du jurisme, de pacifisme judéo-chrétien, de faiblesse latine.

L’Allemagne 1940 réveilléet au national-socialisme, synthèse heureuse de la mystique divine, et de l’organisation populaire, est apparue comme le seul sauveur possible d’une Europe désagrégée de toutes parts par le circonjuif. Alors que tous les peuples plus ou moins sémites sentaient sourdre en eux la révolte anarchique du communisme égalitaire, une poignée d’Allemands, conduite par un chef de génie, s’est jetée à la gueule du monstre naissant et a réussi, outre-Rhin, à mater la bête rouge. Hitler et ses partisans ont vaincu chez eux la dictature du prolétariat comme celle du profitariat, en un mot, celle du Juif.

La bénédiction s’est étendue à l’Europe, car l’Allemagne nationale-socialiste a permis au fascisme de clarifier sa pensée sur le racisme. Le Juif fut marqué en Italie comme en Allemagne, comme il est marqué aujourd’hui au gouvernement général, en Russie occupée, en Europe du Nord et en France.

Voilà pourquoi nous sommes pour l’Allemagne, donc pour l’Europe, donc pour la France. Nous nous sentons complètement solidaires de la victoire allemande dans la mesure où cette victoire jette bas le règne d’Israël dans le monde. Cette guerre est celle de la libération de la race blanche sur qui pèse, depuis vingt siècles et plus, le poids écrasant du parasitisme des tribus juives, manipulatrice de l’or, pourvoyeuses de révolutions sanguinaires.

Nous sommes pour l’Allemagne, donc pour l’Europe, donc pour la France, quand cette Allemagne se bat à l’Est contre les meutes communistes, combat où nous voudrions que toute l’armée française —dont nous-mêmes— fut engagée, quand cette Allemagne se bat à l’Ouest contre la ploutocratie anglo-juive qui fut également notre marâtre.

Nous sommes pour l’Allemagne, donc pour l’Europe, donc pour la France, quand cette Allemagne nationale-socialiste nous donne l’exemple d’un pays où la République judéocratique fut jetée bas, où la maçonnerie judaïsante fut vaincue, où l’on mata le monstre démocratique et où s’établit avec précision la hiérarchie des hommes, des idées, la hiérarchie de l’honneur et de l’ordre.

Ce n’est donc plus un vainqueur détesté que nous avons en face de nous. C’est l’exemple d’un ordre national non pas à imiter, mais à retrouver, car la France aussi fut dans le passé forte, noble, courageuse et antijuive, car la France fut aussi autrefois un exemple et fit des croisades, car la France aussi versa son sang pour la civilisation. C’est en fonction de ce passé français, de ce présent allemand que nous sommes aujourd’hui pour l’Allemagne, donc pour l’Europe, donc pour la France.

Nous n’avons pu convaincre les Français de participer aux risques du conflit pour y gagner l’honneur et l’indépendance. Mais une poignée des nôtres, quel que soit leur passé (germanophobe, antifasciste ou libéral) a pu se dépouiller de son aveuglement d’hier ; mais une autre poignée nationale antijuive avait déjà vu clair avant 1939, et précédait heureusement les collaborationnistes d’aujourd’hui. Ce petit groupe de français, dont les meilleurs sont à la L.V.F. sur le front russe, est le ferment d’une France nouvelle, où seul le risque, le travail, le courage et l’honneur sont admis comme vertus sociales. En cela nous combattons à égalité avec l’Allemagne, essayant d’apporter aux combattants notre travail, notre encouragement, notre maigre présence.

Nos cœurs et nos actes sont en conformité de principes et de vue. De toutes nos forces nous aideront l’Allemagne à parfaire sa victoire.

Victoire de l’Europe, donc dans, dans la mesure où elle se sera débarrassée des multiples nuances de la pensée et de l’action juive, libération de la France.

Paul Riche