Le commandant Cambon explique notamment comment il a « arrêté » Jean Mamy, qui s’est en fait rendu à lui le 23 septembre 1944.

« …dès que la Libération m’a permis d’utiliser mon personnel […] en septembre 1944, j’ai eu le nom de Mamy et 5 domiciles possibles de ce personnage.
Grâce à une souricière, j’ai eu Mamy au bout du fils me demandant à parler à Barbara Val que j’avais arrêtée 6 rue d’Oran.
Une heure plus tard Mamy venait se rendre à moi.
J’ai toujours veillé à ce qu’il soit traité humainement et surtout sans la moindre violence. C’est dans ces conditions qu’il a lui-même rédigé et écrit sa confession.
Huit jours plus tard, je le livrais à Mr Cotoni, rue Las-Case. »