En septembre 1944, le Commandant Cambon, qui est à la recherche de Jean Mamy, ayant connaissance, via Mme Booth, son ex-secrétaire au S.D., de plusieurs adresses possibles (cf. Son témoignage), arrête sa mère et sa femme, Barbara. Il tend alors une souricière chez cette dernière.
Jean Mamy, qui cherchera à la joindre par téléphone, décide de se constituer prisonnier afin d’obtenir qu’elles soient libérées et se rend le 23 septembre au Commandant Cambon.
La veille, le 22 septembre, deux F.F.I. se présentent au domicile de ma mère, Jeanne Roux, 76 boulevard Diderot à Paris, une des adresses connues de Jean Mamy. où ils effectuent une perquisition que ma mère relate dans un document de 3 pages tapées à la machine daté du 15 octobre.
1944 10 16 Perquisition 76 bd Diderot