Les renseignements que nous avons des manœuvres gaullistes et communistes se recoupent identiquement du nord au sud de notre malheureux pays encore déchiré par les factions. Nous sommes menacés aujourd’hui, non plus seulement par la propagande subversive qui, pourrissant littéralement la grande majorité des Français, a réussi en deux ans à les faire marcher quotidiennement contre leur intérêt national, mais par des actes insensés et graves. Cette propagande a déjà commis tant de dégâts que nous ne pourrons les évaluer qu’au traité de paix. On verra alors combien sages, prudentes, modérées, étaient les violences des collaborationnistes qui, par tous les moyens de presse et de persuasion, ont cherché arracher leurs compatriotes à leurs songes creux.
Depuis juin 1940, le salut de la France était en elle-même. Il y est encore. Des insensés, de stupides benêts, voire des criminels, regardent vers l’Angleterre, l’Amérique, ou la Russie pour y trouver un soutien. Que ne considèrent-ils comme base de notre renaissance le courage patriotique, l’intelligence intacte, les trésors traditionnels de patience, de volonté, d’amour de notre sol et de notre race, tout ce qui fut et est encore la France ! C’est ce spirituel, cette unité composite, cette « voix » et cet « acte », éternel et précieux ferment de l’Occident, que l’Europe d’aujourd’hui réclame de nous, qu’elle nous supplie de retrouver pour nous et pour tous, dans l’intérêt commun. Les Français n’ont jamais manqué d’esprit ni de cœur. Tout n’est pas mort, ici, espérons-le. Il y va de notre avenir, de notre place future dans le monde, de la vie des prochaines générations, que nous ayons un sursaut suffisant d’honneur et de bonne volonté. Non seulement notre vainqueur militaire nous a tendu la main ; par son exemple héroïque, il nous a incité à prendre rang à ses côtés dans la grande croisade du XXème siècle contre le Juif et ses multiples forfaitures. Il fait bien confiance à son agresseur d’hier que de le traiter en futur associé.
En juin 1940, la France pouvait se relever d’un seul bond miraculeux si elle avait trouvé la force surprenante de retourner ses alliances en quelques jours et de lancer son armée encore chaude contre l’Angleterre démente et rageuse. Mers-el-Kébir, Dakar, étaient des affronts suffisants pour que les patriotes clairvoyants suivissent les chefs militaires qui auraient tenté de faire des Français des collaborateurs actifs de l’Europe contre la juiverie britannique. Il fallait oser briser la chaîne d’esclavage qui nous liait à Albion, la livre sterling, la banque américaine, les amitiés intéressées. Cela était possible, utile, nécessaire. Nous avons manqué l’occasion.
Depuis cette erreur, le malaise grandit en France, car, faute d’avoir pris position et risques en faveur de l’Europe, nous supportons, d’un côté, les précautions normales prises par le vainqueur contre nous ; de l’autre, tous les sabotages secrets que certains français égarés, complices d’agents de l’étranger, ont poussés jusqu’au crime. (L’étranger étant tout ce qui relève du Juif ou le protège). Ces sabotages ont pris toutes les formes : ils vont depuis le chuchotement pervers jusqu’aux attentats contre l’occupant. Mais cette volonté de nuire, cette haine atroce revêt une intensité particulièrement grave depuis qu’a surgi la dernière invention diabolique de la propagande anglaise : le deuxième front où l’on prétend jeter les Français.
Ce deuxième front (qui aura, ou n’aura pas, lieu —nul ne sait) fut décidé, paraît-il, il y a quelque temps entre Churchill, Roosevelt et Staline. Depuis lors tous les moyens furent mis en œuvre par les anglo-américains et les bolchevistes pour pousser les Français restés sur le sol natal à constituer une armée de francs-tireurs destinée à gêner les Allemands par ses révoltes et ses destructions.
Passons aux conséquences d’un tel jeu : une révolte en France attirerait sur tous une répression si forte que nous ne pouvons y songer sans nous indigner que des compatriotes abusés aient pu risquer de la provoquer. La France n’a-t-elle donc pas assez été meurtrie pour qu’on veuille la faire souffrir encore, pour qu’on pense, de sang-froid, jeter des milliers des nôtres devant des mitrailleuses obligatoirement implacables, pour qu’on ose verser le sang de notre jeunesse ou de nos hommes encore valides ?
Et encore, si cette révolte projetée avait un sens moral ou utile quelconque ! Mais peut-on justifier les buts de ceux qui encouragent des Français à attaquer dans le dos celui qui sera demain, sans nul doute, le grand organisateur pacifique de la nouvelle Europe ? Croit-on défendre la France quand on obéit à Londres, Moscou ou Radio-Israël ? Quand on veut protéger à son corps défendant la finance internationale, la juiverie affamée de sang aryen, l’esprit de Judas, destructeur et cupide ? Ceux qui, communistes ou gaullistes, s’intitulent patriotes à tout venant, ne sont-ils pas en réalité les soldats de l’anarchie, les suppôts du terrorisme, les traîtres à notre race, nos ennemis ? Pis : nos fratricides ? Le temps est passé où nous croyions qu’un fossé de haine ou d’incompréhension séparait la France et l’Allemagne. Depuis que notre vainqueur s’est dévoilé comme le défenseur de l’ordre occidental, nous sommes solidaires de ceux qui se battent sur tous les fronts européens pour la libération de la race blanche. Quoi qu’on veuille, quoi qu’on en pense à Londres, Washington, Moscou, partout où le Juif est roi, la France fait partie de l’Europe continentale. Sa position géographique conditionne sa position politique. Si les Français y veulent rentrer en jour en citoyens majeurs, à égalité avec les autres peuples qui ont versé leur sang pour la construire, il faut qu’ils cessent dès à présent leurs sournoiseries, leurs bouderies, leurs radotages, leurs complots. Il faut que la France se ressaisisse et s’épure elle-même. Les bons Français doivent faire la police contre les mauvais. La pérennité de la France est à ce prix. La moindre indulgence accordée aux actes insensés de nos apprentis meurtriers serait complicité du crime.
Il n’est pas agréable de frapper des amis égarés. Mais s’il le faut pour que la patrie vive, n’hésitons pas à crever l’abcès. Mieux vaut mettre hors d’état de nuire cinq mille meneurs gaullistes ou communistes qu’ouvrir à nouveau des écluses de sans français innocent !
Paul Riche